

La faune locale... Loup, y es-tu ?
Répertoriés : chamois, marmotte, cerf, loup, castor, loutre, chauves-souris, nombreux oiseaux (aigle royal, quatre espèces de vautours, huppe fasciée, etc.), apron du Rhône (poisson), pelobate cultripède, rainette méridionale, triton crêté, sonneur à ventre jaune, lézard ocellé, seps strié, psammodrome d’Edwards et couleuvre de Montpellier...
![]() Cerf dans les bois | ![]() Papillon sur chardon |
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![]() Faucon de vol | ![]() Robin |
![]() Camouflage Lizard | ![]() Coccinelle |
![]() Abeilles | ![]() Bouquetin et oiseau |
![]() Bleu colibri | ![]() Papillon |
![]() Wilderness Fox | ![]() Aigle à tête blanche |
![]() Tortue | ![]() Écureuil gris |
16 espèces de reptiles (7 de lézards et 9 de serpents) ont été recensées sur le territoire. Parmi elles, certaines se révèlent être particulièrement remarquables et trouvent dans les Baronnies des habitats favorables et bien conservés. Citons notamment des espèces en limite nord d’aire de répartition comme le lézard ocellé (Timon lepidus), psammodrome d’Edwards (Psammodromus hispanicus), seps strié (Chalcides striatus), couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris).
Vipère d’Orsini
C‘est la plus petite vipère d’Europe, elle n’excède généralement pas 40 centimètres. Son régime alimentaire est quasi exclusivement composé d’orthoptères. Le corps est épais et la queue est courte. La tête est étroite portant un museau effilé et arrondi. Très discrète et craintive la vipère d’Orsini n’est pas facile à contacter. Elle est très peu agressive et est même considérée comme quasi inoffensive, bien qu’elle puisse inoculer un venin, réputé toutefois 3 à 4 fois moins actif que celui de la vipère aspic.
La trachémyde à tempes rouges
Couramment appelée « tortue de Floride » est une sous-espèce américaine de la trachémyde écrite (Trachemys scripta). Elle est observée en Drôme depuis 1992. Jusqu’en 1997 cette espèce aquatique fut largement vendue en animalerie. Relâchées ensuite par leurs propriétaires pour diverses raisons, de nombreuses tortues se sont rapidement retrouvées dans la nature où elles se sont parfaitement acclimatées. Particulièrement vorace, cette envahissante américaine présente une menace pour les amphibiens drômois ainsi que pour la cistude d’Europe.