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Le jardin médicinal

Le jardin médicinal

 

Appelé aussi en latin hortus medicus, herbularius, erbarium botanicum, hortus botanicus (au sens plus large de jardin botanique) ou jardin de simples, est un lieu où l'on cultive particulièrement des plantes aux vertus médicinales appelées également simples ou plantes officinales. On y retrouve aussi souvent des plantes condimentaires comme le thym, la sauge, la mélisse, l'hysope.

Après avoir été largement oubliés, leur nombre augmente de nos jours. On les trouve chez des personnes qui se soignent par phytothérapie, dans des parcs à but scientifique ou culturel et liés au patrimoine (tel le prieuré d'Orsan).

 

Histoire

 

La culture de plantes médicinales a toute une histoire. Les plantes médicinales étaient, au temps de la Rome antique, l'affaire de plusieurs professionnels le iatralipice (spécialistes des onguents), les pharmacopolae (vendeurs des produits médicinaux), unguentarii, aromatarii (préparateurs de produit médicinaux)1. La pharmacopée végétale était très usitée.

Après la chute de l'empire romain, c'est dans les jardins de monastère que les moines ont continué à faire vivre cette tradition. Le Jardin des simples de Florence, créé en 1545 sous Cosme Ier de Toscane est, avec celui de Pise, l'un des plus anciens jardins botaniques au monde.

Le jardin botanique de Bordeaux, créé en 1629, a été confié à l'école d’apothicaires comme le jardin des plantes de Nantes en 1687.

Après la révolution industrielle, l'industrie pharmaceutique a repris ces rôles, en se passant souvent de l'utilisation de plantes.

Aujourd'hui de nombreux sites proposent la reconstitution et la visite de jardin de simples tel que les jardins du prieuré d'Orsan, nés en 1992 et ouverts au public en 1994. Les plantes sont cultivées dans des carrés de terre surélevée. Ce sont pour la plupart des plantes sauvages que nous appelons aujourd'hui « les mauvaises herbes du jardin ».

 

 

 

 

Le jardin médicinal

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